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Création d’un Fonds d’Aide aux Femmes Victimes de Viol (FAAFVV)
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Création d’un Fonds d’Aide aux Femmes Victimes de Viol (FAAFVV)

Par Valéry Gérome

Pour marquer au mieux la Journée internationale des droits de la femme, ce 8 mars 2020, 12 femmes se sont réunies pour créer un Fonds d’aide aux femmes victimes de viol (FAAFVV). Une conférence de présentation a ainsi été donnée au local du jardin Quisqueya, par Muriel Vieux, Magaly Neiland Pelissier, Mireille Lhérisson, Marjorie Gaussant et Marie Maxline Saintil.

Pour commencer symboliquement cette conférence, un hommage a été rendu à toutes les femmes, pionnières de ce mouvement, qui sont déjà parties, notamment celles disparues lors du séisme du 12 janvier 2010. Une minute de recueillement a été observée en leur mémoire.

Conscientes des cas de violence qui sont en augmentation de jour en jour, ces femmes ont décidé de se pencher vers leurs sœurs victimes de viol. Ce fonds d’aide est présent partout dans le monde, selon les dires de Mireille Lhérisson. Quatre d’entre ces femmes vivent en Haïti, mais le courant passe très bien entre les 12 pour un meilleur aboutissement du projet. « Nous devons combattre ces crimes faits aux filles et aux femmes haïtiennes ».

Muriel Vieux, de son côté, a fait la présentation des 12 femmes constituant le noyau du mouvement: Magaly Neiland Pelissier, Marie André Etienne, Muriel Vieux, Maggy Désilier, Carline Etienne, Magglie François, Marjorie Gaussant, Fréderic Saint Louis Alivon, Josette B. Thomas, Florence Colon, Dominique Verella et Mireille Lhérisson.

“Ce n’est pas facile de réunir toutes ces femmes”, a avoué Murielle. Le mouvement a déjà été lancé sur les réseaux sociaux et, selon Muriel Vieux, cette conférence est une occasion de dire à tous et à toutes qu’il faut agir avant que le malheur frappe à nos portes. Les intervenantes ont aussi profité de l’occasion pour soulever le problème de l’indifférence chez les responsables.

Toutes de blanc vêtues, les intervenantes ont expliqué ce choix par la volonté de vouloir lancer un message de paix, surtout aux femmes.

Marie Maxiline Saintil, représentante de l’UNO de l’École Normale Supérieure, a fait une présentation sur l’objectif à long terme du mouvement. Selon elle, ce projet compte mobiliser environs 30.000 personnes à travers les médias dans la diaspora et en Haïti.

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