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Festival international de cinéma des Droits Humains – Bolivie: Ainsi parla la Mer, le prix du meilleur moyen métrage
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Festival international de cinéma des Droits Humains – Bolivie: Ainsi parla la Mer, le prix du meilleur moyen métrage

 

Par Valéry Gérôme

 

« Ainsi parla la Mer » d’Arnold Antonin vient de remporter le prix du meilleur moyen métrage à la 16e édition du Festival international de cinéma des Droits Humains de Sucre à Bolivie. Une nouvelle qui motive et sensibilise. On doit croire effectivement que nos écosystèmes se dégradent par notre faute. Arnold nous le prouve. Toutefois, Haïti peut encore se targuer de sa culture et de son art. La fierté, cette fierté, on a le droit de la hisser.

 

« Ainsi parla la mer » est une invitation à l’harmonie et au dialogue. Une proposition pleine d’humanité à la redécouverte des richesses mal entretenues, négligées. Tout y est déballé avec sensibilité et indignation (semble-t-il) : le mal-être d’une étendue vivante, génératrice d’énergie ; l’inconfort d’un lieu souffrant qui abrite l’histoire d’un peuple oublieux; l’insouciance de plusieurs générations d’hommes et femmes.

 

 » Ce prix me touche d’avantage par rapport aux autres que j’ai eus » confie Arnold Antonin. « C’est un prix que je dois au courage et à la persévérance de toute l’équipe qui m’a accompagné dans sa réalisation » ajoute-il, profitant de l’occasion pour faire part des difficultés encourues pour mener à bien une initiative aussi ambitieuse, Le film se porte sur l’un des problèmes fondamentaux de ce pays: l’effondrement de l’environnement rural, urbain, côtier et maritime. Bref, une incitation à une meilleure compréhension des biodiversités Maritimes. Cette distinction vient renforcer la lutte pour sauver la biodiversité d’Haïti ainsi que le droit à la vie sur ce bout d’île, qui a vu défiler tous les pans de notre histoire, notre vie.

 

Le cinéaste vit son travail. Le sent en profondeur. Le conçoit aussi à partir du regard des autres. «Je n’ai jamais oublié la phrase du commandant Cousteau dans les années 80 : l’environnement d’Haïti est un génocide à action retardée. En parcourant tout le littoral, long collier de déchets et de pourritures, je me suis rendu compte que ce génocide bat son plein » affirme M. Antonin qui a quand même pris son temps pour décrire la relation que maintiennent les haïtiens à la mer dans son fameux film.

 

Synopsis

Ainsi parla Mer
La Mer d’Haïti comme vous ne l’avez jamais vue, ni entendue. Dans ce documentaire, la Mer raconte son histoire avec le peuple haïtien. Vague après vague, la Mer montre ses richesses, dévoile ses mystères, et pousse un cri d’alarme.
Depuis la surexploitation de ses ressources jusqu’aux effets du changement climatique en passant par la pollution, la Mer vous plonge dans ses différentes nuances de bleu et expose les opportunités à saisir.
Ce film est une invitation au voyage mais aussi à la prise de conscience.
L’horizon d’Haïti sera côtier ou ne sera pas ».

 

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