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La responsabilité du journaliste vis-à-vis des problèmes environnementaux
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La responsabilité du journaliste vis-à-vis des problèmes environnementaux

Par Valéry Gérome

Une conférence-débat s’est tenue, le dimanche 25 août 2019, à l’université Quisqueya, par l’organisation Elan de la Jeunesse d’Haïti(EJH), sous le thème : Le métier de journaliste et la protection de l’environnement.

Des cadres du secteur environnemental et de la presse étaient intervenus sur les enjeux de l’environnement et l’importance de sa protection.

Les conférenciers : Raoul Vital, cadre du ministère de l’environnement, Lionel Edouard, journaliste et président de Colvert, et Michelin Etienne, sociologue/membre de l’EJH, ont partagé avec l’assistance et un parterre de journalistes, leurs expériences et connaissances sur la question environnementale.

L’EJH a initié ces séries de débats depuis le mois de mai 2018, dans l’objectif d’inciter les médias à prendre part à la lutte en faveur de l’environnement.

« Aujourd’hui, les remarques tantôt méprisées par les chercheurs commencent à prendre forme au sein de l’environnement, et ces attitudes sont susceptibles de causer de sérieux problèmes aux humains et à leur entourage », a souligné Raoul Vital, pour montrer l’urgence de consacrer plus de temps et d’attention aux problèmes environnementaux.

Les recherches ou encore les travaux sur l’environnement ne sont pas sans conséquences sur ceux qui les effectuent. (Certains journalistes chercheurs sont menacés, le produit sur lequel ils travaillent représentent parfois une menace pour eux. Le pétrole par exemple). Cependant, le jeu en vaut la chandelle.

Les panélistes en ont profité pour évoquer Greta Thunberg, une jeune suédoise âgée de 15 ans, qui, tous les vendredis, se rend devant le parlement avec une pancarte en main sur laquelle on peut lire « Sauver notre environnement ». Un acte public posé par un enfant, mais qui veut dire beaucoup de choses aux yeux du monde.

La conférence a pris fin sur une note d’union de la part des tenants de l’activité, qui ont rappelé que les quatre agents de socialisation: l’église, la famille, l’école et la presse, doivent s’unir pour sauver la nature.

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