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Via Campesina/CLOC : un premier camp de jeunes en Haïti
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Via Campesina/CLOC : un premier camp de jeunes en Haïti

Par Walner Olivier

« Jèn lavil ak jèn andeyò, ann konstwi sosyalis ki se chimen byennèt la », est le thème de la troisième édition du Camp des jeunes de la Caraïbes, réalisée en Haïti par La Via Campesina/CLOC (Coordination latino-américaine des organisations rurales), précisément à Montrouis, au Centre Nationale de Formation et d’Expérimentation Agro-écologique Tèt Kole Ti Peyizan.

Cette activité qui a eu lieu du 6 au 10 août 2019, sous les auspices du MPP (Mouvman Peyizan Papay), du MPNKP (Mouvman Peyizan Nasyonal Kongrè Papay) et du TK (Tèt Kole Ti Peyizan), trois organisations haïtiennes membres de cette organisation internationale, CLOC.

Ce camp a en effet réuni, à côté d’Haïti, la Colombie, la République Dominicaine, Porto-Rico, l’Argentine et le Brésil. Il s’inscrit dans la philosophie de la CLOC/VC visant l’élimination du capitalisme impérialiste afin de construire le socialisme comme véritable système pouvant aider au bien-être des citoyens du monde.

La finalité des différentes conférences et séances de débats, lors de ces journées, est de mobiliser les jeunes des milieux rural et urbain contre les exploitations de toutes sortes.

Le changement de système passera par une transformation sociale, un long processus, a fait savoir Chavannes Jean-Baptiste du MPP, lors de son intervention. Il croit que cela requiert l’intégration des jeunes, moteurs de tout changement social.

« La réalisation de ce camp en Haïti avec les jeunes, au sein de Via Campesina, vise à donner une place aux jeunes dans les prises de décision. C’est aussi dans cette perspective que se tiennent, au niveau caribéen ou continental, ces activités », a expliqué Islanda Micherline Aduel de TK, représentante des jeunes de Via Campesina dans la région Caraïbe.

CLOC/LVC estime qu’il est un impératif de mobiliser un nombre important de jeunes de partout,  »parce que, dans le dynamisme international, on ne peut pas mener cette bataille seulement au niveau national, il faut le faire au niveau international, afin de globaliser cette lutte », a poursuivi Islanda M. Aduel.

Quatre pays de la région Caraïbes font déjà partie de Via Campesina. Il s’agit d’Haïti, de Cuba, de la République Dominicaine et de Porto-Rico.

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