Par Meres Weche
En cette occasion, je me souviens de quelques grands CG, CT, CP et ACP des deux sexes à Jérémie, morts ou vivants, qui eurent pour nomsː Bideau Desroches, Eddie St-Louis, Graziella Sansarick, Jean Cazeau, Jean-Claude Samedy, Serge Picard, Pierre Phanord, pour ne citer que ceux-là, qui nous apprenaient le morse et le sémaphore.
La Promesse scoute qui faisait de nous des chevaliers sans peur et sans reproche occupe une grande place dans ma mémoire, car je ne peux m’empêcher, aujourd’hui encore, de faire la BA, cette Bonne Action indissociable de l’esprit scout. Je me rappelle, comme si c’était hier, de la fameuse chanson “Sur les monts tout-puissants “qui nous aidait à braver le froid de Pousseline à la conquête du mont Makaya.
Les jamborees et feux de camp nous rapprochaient davantage les uns des autres, et selon “la Loi scoute“, l’on était maitre de soi, l’on souriait et chantait dans les difficultés.
Je ne peux oublier également, à titre d’abbé au Grand-Séminaire Notre-Dame, à Port-au-Prince, en compagnie de mon ainé dans la prêtrise, Fracilus Petit-Homme, le rôle de compositeur de chanson joué au sein de la Troupe du Sacré-Cœur de Turgeau, auprès de Jocelyne Toussaint, Marie-Paulette et Marie-Carmelle Alexandre, Claire-Édith Mathieu, pour ne citer que celles-là. De bons vieux temps.
En ce jour du 22 février, puisse l’idéal scout renaître au sein de la société haïtienne, pour que les penchants criminels de nos Jeunes soient évanouis à jamais, et que le nombre 22 interpelle d’autres sentiments que ceux du crime et du totalitarisme.