Dans une atmosphère de turbulence, de grande inquiétude, la deuxième édition du festival théâtre (Festithéâtrecréole/Festiteyatkreyol) se tiendra du 28 octobre au 1er novembre 2020 à Montréal.
L’équipe de la Compagnie théâtre créole, instigatrice du festival, épia l’opportunité des réseaux sociaux pour continuer d’apporter le beau à travers des spectacles de qualités dans la communauté Montréalaise.
Conscient que le théâtre va perdre la chaleur présentielle, l’équipe du festival apportera pour les amants des arts de la scène contraints de rester chez eux, une programmation multigénérationnelle riche en couleur et en beauté.
Deux collections d’œuvres artisanales se joignent pour l’exposition virtuelle de cette deuxième édition : Jev collection et Tima collection. Chacune d’elles dans une branche différente de l’artisanat, mais avec le même souci, celui de faire valoir l’artisanat haïtien.
Le festival aura la collaboration de différente troupe de théâtre : Palto Vanyan dirigée par, Fritz Evens Moise; Amwalaye de Jacques Adler Jean-Pierre; ICI dirigée par Réginald Germain, amplifiée de conteuses : Djenane St Juste et Winnie Jay, la participation de grandes personnalités pour la causerie sur la littérature et le théâtre créole : M. Yves Médard, plus connu sous le sobriquet Rassoul Labuchin, M. Manno Eugene et M. Jean Emmanuel Pierre. La liste s’allonge avec des peintes en exposition : Sandra Pasquis, Benita Antoine et Tima, des diseurs et diseuses de grand calibre : Kanga Bayovi; Faubert Bolivar; Mireille J L; Ricardo Lefèvre, André Fouad; Thurlie Clairvil; Erline Germain; Édouard Baptiste… pour ne citer que ceux-là. Le tout sera clôturé avec la fameuse pièce de théâtre : Pèlen tèt avec la participation de Frankétienne et Ricardo Lefèvre comme acteur.
Sur le thème : un nouveau souffle pour le théâtre créole à Montréal, la deuxième édition festithéâtrecréole sera sur différente plateforme sur la toile avec l’appui de différents partenaires.
Le staff de communication du festival (Messieurs Fresnel Louis, Hugo Merveille et Wilmax Gay alias Montréal Love), nous informe pour cette deuxième édition, que la grande actrice Canado- haïtienne Yardly Kavanagh fera office de porte-parole, une figure emblématique de la diaspora haïtienne. D’après sa biographie, les arts ont fait partie de sa vie très tôt avec la danse, le chant, l’écriture, la musique, la mode, la peinture et le jeu. Dès sa tendre enfance, ses parents l’ont encouragé à s’exprimer via ces différentes formes d’art, car elle était très timide et l’art était devenu pour elle un exutoire. À ses débuts, elle animait une émission d’actualités à Radio Centre-Ville, 102,3 FM, ayant pour mentors les journalistes Réal Barnabé et Normand Harvey, dont elle avait reçu une formation comme annonceure et journaliste à Radio-Canada. De là, elle a commencé sa carrière professionnelle, il y a 30 ans à Radio-Canada (SRC), à Vancouver, en tant que journaliste. Elle a par la suite continué son travail à TV5 conjointement avec Vues d’Afrique en animant sa propre émission: « Regards d’Afrique », en direct de l’Afrique et qui sera présentée mondialement pendant 3 ans en différentes langues.
De retour à Montréal, elle a travaillé pour la CBC en tant que reporter culturel et sportif. Elle a par la suite fait un saut de trois ans à RCI en tant qu’animatrice, journaliste, lectrice de nouvelles et réalisatrice de l’émission d’actualités pour la section créole. Elle a participé à de nombreuses émissions en tant que chroniqueuse autant à la SRC, qu’à TVA, TQS et Télé-Québec. De plus, elle est passée chez VOX, où elle fut animatrice et recherchiste pour les capsules « Je me souviens » et les capsules « Ressources » en plus d’être, présentatrice et reporter, pour l’émission « Mêlez-vous de vos affaires » à VOX ainsi qu’au Canal Argent. À ses heures, elle a aussi été professeure de langues secondes. De plus, elle s’est occupée de relations publiques pour différents évènements, dont l’animation de Télé-Diversité à TVA et pour la santé publique de la Montérégie. Elle a aussi travaillé en tant que journaliste, animatrice et réalisatrice pour le "Bottin Haïtien" une plateforme web qui fait la promotion de la communauté haïtienne et de ses alliés. Avant tout, elle est une comédienne ayant reçu une formation donnée par deux profs du Conservatoire Lassalle et des comédiennes France Arbour (Parlimage) et Michelle Rossignol (Théâtre d’Aujourd’hui). De plus, elle a traduit et adapté en créole, "Les Belles Sœurs" de Michel Tremblay. Elle est l’une des productrices, comédiennes et auteures de "Black Is The Warmest Color" un groupe théâtral composé de jeunes artistes émergents. Elle fait partie de "Elles – Le Collectif" un groupe de 20 femmes noires dans le domaine des arts. Elle a suivi une formation à l’INIS pour réaliser un court métrage. De plus, Elle est une activiste qui revendique haut et fort les droits des moins nantis, des réfugiés, des demandeurs d’asile, et des Haïtiens en République Dominicaine. Elle est un porte-voix pour les femmes et les hommes de sa communauté.
Elle est très impliquée sur les réseaux sociaux, car elle veut promouvoir les différentes facettes de la communauté noire. Elle continue de jouer un rôle journalistique de cette façon! Elle est aussi une mère monoparentale. Elle a toujours cette même passion pour l’antenne ainsi que pour le jeu, la réalisation, et la production. Elle a été une conseillère scolaire et prof auprès des jeunes en difficultés. Elle est aussi une consultante en communication. La santé mentale lui tient à cœur car elle a été affectée très jeune par ceci avec sa meilleure amie du primaire qui en a souffert et a vu tous les tabous y étant associés! Dès son adolescence, elle a travaillé en tant que préposée et commis en psychiatrie, et elle a toujours essayé de valoriser les gens qui en souffrent et de faire en sorte qu’on ne les juge pas car c’est une maladie comme une autre.
À l’âge adulte, elle se retrouve entourée de parents et ami.e.s qui souffrent de dépression, de bipolarité et de schizophrénie. Elle continuera de s’éduquer et de soutenir parents et ami.e.s malgré les difficultés que cela comporte. Au Cégep ainsi qu’à l’université, elle suivra une pléiade de cours en psychologie de l’enfance, de l’adolescence et plus tard, chez les jeunes adultes. Elle possède un Bac ès Arts, un diplôme en enseignement ainsi qu’une Maîtrise. Elle veut vaincre les tabous ainsi que la désinformation sur la santé mentale, surtout dans notre communauté.
Comme elle a si bien dit en créole dans sa capsule de demande de support pour le festival sur la toile : (Nou pran nan blokis men n ap pase an liy) une façon de dire que la COVID 19 empêche la réalisation du festival en présentiel, mais il se tiendra bel et bien sur les réseaux-sociaux, à la mode du COVID.