Par Valéry Gérôme
Encore une fois nos compatriotes Haïtiens n’arrêtent pas de nous épater à travers leurs réalisations. En effet, à l’occasion de la deuxième édition du festival international du film-documentaire Amazonie-Caraïbes qui a eu lieu en date du 6 au 10 octobre 2020, l’haitien Raymond Samedy a été sélectionné pour son film-documentaire titré » Vanyan ».
Vanyan, sous titré »Créole Haitien », est cette réalisation qui parle de militance, de résistance et d’espoir. Ce court-métrage qui a été réalisé dans un espace tridimensionnel, une lutte pour la liberté menée par les héros de l’histoire d’Haïti aujourd’hui porté par le protagoniste » Kebert Bastien » qui utilise la musique comme outil pour conscientiser le peuple Haïtien sur les maux qui rongent la société. C’est ainsi que le réalisateur Raymond Samedy a présenté son documentaire qui est sorti gagnant de la deuxième édition du festival international du film-documentaire Amazonie-Caraïbes. Le travail du réalisateur n’a fait que séduire les membres du jury composé du comédien et réalisateur Jacques Martial (président), Marijosé Alie, Stany Coppet, Canelle Kieffer et Jean-Luc Millan.
Raymond Samedy, Le réalisateur du film documentaire Vanyan sous titré » Créole Haitien »
» J’étais satisfait de voir que les efforts que j’ai faits ont été couronnés de succès », a déclaré Raymond Samedy. « Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours nourri cette ambition de me tailler une place au sein de la sphère cinématographique afin de faire valoir mes capacités et prouver encore une fois qu’Haïti est une terre inépuisable de valeurs, a-t-il poursuivi tout en rappelant que sa passion est immense et rien ne pourra l’arrêter.
Synopsis : Kébert Bastien, un musicien engagé, se livre dans une lutte sans merci pour concrétiser ce rêve de liberté et de bien-être nourri par Janil Louis-Juste, professeur à l’Université d’État d’Haïti, assassiné le 12 janvier 2010. En effet, pour pérenniser cette lutte et véhiculer les idées de société du professeur, Kébert va devoir investir les rues de la capitale et se battre à côté des démunis pour pouvoir atteindre son idéal qui n’est autre que de voir un jour une société plus juste et équitable.
Notons qu’il y avait eu plusieurs autres réalisations provenant d’Haiti dont : »407 jou « , un film d’ Eléonore Coyette et « TOWO LAKOU » un long-métrage réalisé par Pierre Michel Jean.