Par Rodney Saintil
Le prix Maurice Cadet de la recherche littéraire est un prix lancé par la présidente du Centre Culturel Maurice Cadet, Marie Sheila Zenny KHAWLY. L’objectif est de faire la promotion de la recherche au sein du département du Sud-Est. Ce prix consiste à présenter la pensée de Maurice Cadet, tout en faisant ressortir les liens existants entre elle et le développement socio-culturel de la ville de Jacmel. En effet, le concours s’organisera sur l’un des romans de l’auteur intitulé « Requiem pour une Soutance Princière ». C’est-à-dire dans ce concours l’élève s’efforcera de faire le lien entre le roman et la réalité socio-culturelle d’aujourd’hui. Les élèves de la NSIII à la NSIV soumettront un texte de cinq pages maximum sous forme de commentaire ou de dissertation faisant ressortir ce lien (Times New Roman, 12, interligne 1.5).
Maurice arrive à construire une pensée par rapport à son discours, ses œuvres et ses actions. Il faut dire que la pensée émancipatrice qu’on attribue à Maurice n’est pas son apanage, mais celui de tout un chacun qui vise l’émancipation de la masse et la classe défavorisée. On y retrouve à la fois Marx, Foucault, Habermas, Roumain, Jacques Stephen Alexis ect. Maurice Cadet est à la fois poète et romancier. Toutefois, comme nous montre Alain Badiou dans son texte « L’immanence des vérités » , il y a une part de vérité qui traverse chaque texte, que ce soit roman, essai ou autre. En fait, s’appuyant sur Badiou, nous arriverons à lier la pensée de Maurice Cadet à l’émancipation qui est une part de vérité qui traverse son discours et même ces poésies.
Cette nouvelle pensée apporte une touche particulière pour la société et la science. Car, elle refuse toute forme d’instrumentalisation et de chosification. Elle veut que la science, la pensée scientifique et la culture soient indépendantes de toute manipulation. D’où le fondement même du Centre Culturel Maurice Cadet. Au Centre Culturel Maurice Cadet nous revendiquons une culture indépendante, qui n’a pas de couleur de peau, de race, de classe et d’appartenance religieuse. Une culture émancipatrice qui permet l’intégration et la socialisation des jeunes défavorisés.