Par Biondy Effero LEON
Une activité a été organisée par les étudiants de l’Université Quisqueya (UNIQ) dans les locaux de l’institution à Turgeau pour marquer la journée mondiale de la lutte contre le SIDA célébrée autour du thème: « An nou mete men pou n kwape VIH SIDA ». Il s’agissait, pour eux, de sensibiliser les gens sur la poursuite des efforts pour vaincre cette maladie.
Marie Collette Alcide Jean-Pierre, professeure à l’Université Quisqueya, a mis en relief la différence entre le VIH et le SIDA afin de rendre les gens plus conscients des risques et de contribuer à réduire la stigmatisation des personnes vivantes avec le virus dans leur sang.
De son côté, le délégué de la faculté des sciences de santé, Dr. Kerwi Michel, encourage chacun à se faire dépister pour connaître son état de santé.
Il a déclaré que la première décennie faisant suite à l’apparition de l’épidémie du Sida, les scientifiques avaient déjà identifié certaines communautés clés. Ceci a eu son lot de peines puisqu’après les homosexuels, les hémophiles et les héroïnomanes, les Haïtiens ont été pointés du doigt comme l’épicentre du virus, toujours à la faveur des velléités des scientifiques à identifier les communautés.
Il poursuit dans ses déclarations en disant que les années 90, les scientifiques ont commencé à mettre les gens sur traitement : la monothérapie. Dans les années 2000, il y a eu une solidarité mondiale actée, notamment par les « fonds PEPFAR » et « fonds mondial ». Dans la décennie 2010, il y a eu beaucoup d’espoir et les programmes tant nationaux qu’internationaux prévoyaient la fin de l’épidémie dans les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
« Il était question de contrôle de l’épidémie à l’horizon, pour la prochaine décennie, à travers les objectifs de développement durable ODD, la promesse est d’arriver à l’élimination du VIH », relate le Dr Michel.