Par Lord Edwin Byron
Haïti. On se plaint tous. On a tous peur de s’admettre perdants. Au final, l’échec n’est que la prochaine étape de notre course vers le désespoir. Vers la mort certaine. Puisque nous nous disons impuissants face au climat d’insécurité qu’on nous impose.
On doit se rappeler que le droit à la vie est un Droit fondamental, inaliénable. Pas un cadeau. En ce sens, on n’a qu’à le revendiquer. Se l’approprier. Pourquoi accepte-on qu’un idiot nous colle un prix dessus ? On n’est dans un tirage, à chacun un prix modique ou exorbitant. On n’est encore loin de notre belle nature, la belle humanité et notre grande liberté.
Nous, artistes, journalistes, ecrivains, marchands, chômeurs, etc., nous n’avons rien à feindre. Rien à décorer. Rien à cacher. Sinon on mettra plus d’un siècle pour prouver à cette justice quon devrait abattre, il y a longtemps, à ces fauteurs de troubles, mangeurs de vie, que nous ne sommes pas des fils adoptifs de la Mère Patrie.
Vivons, tout en révisant nos stratégies. Faisons de chacune de nos valeurs, de nos minutes, de nos journées et de nos incertitudes, une arme contre la déliquescence, contre le non-droit à la vie, contre les messagers de la mort.