Par Biondy Effero LÉON
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a clôturé le mardi 15 février 2022, un atelier de travail de deux jours sur la stratégie d’intégration de la gestion des risques et des désastres dans le curriculum de l’école haïtienne.
Cette initiative vise à développer une méthodologie nationale concertée en vue de renforcer la sécurité et la résilience de la communauté éducative.
Jerry Chandler, directeur général de la protection civile, a fait savoir que bientôt la gestion des risques et des désastres sera intégrée dans le curriculum de l’école haïtienne. Tout comme la géographie, l’histoire ou encore les sciences naturelles, cette matière revêt d’une importance capitale affirme-t-il.
Selon les chiffres communiqués par la direction générale de la protection civile, le séisme du 14 août dernier a aussi provoqué de nombreux dégâts dans le sud du pays et une fois le milieu scolaire a été touché de plein fouet.1.250 écoles endommagées, plus de 300.000 ont été affectés directement ou indirectement par l’interruption des services scolaires. Ajouté à ceux-là, des milliers d’enseignants et de directeurs d’écoles ont été touchés par les effets du tremblement de terre.
L’UNICEF se dit consciente de cette réalité. Son représentant, Bruno Maes, salue cette initiative du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) qui prend en compte la Gestion des Risques et des Désastres (GRD) dans le curriculum de l’école haïtienne. Du préscolaire à l’université ainsi que dans l’éducation non formelle.
D’où la nécessité d’intégrer la gestion des risques et des désastres dans le curriculum scolaire. Un objectif que le MENFP souhaite atteindre à tout prix si l’on n’en croit son titulaire Nesmy Manigat.
Pour sa part, le géologue Claude Preptit, à cette occasion, a salué cette belle initiative prise par le ministère de l’éducation nationale qui aidera les élèves du préscolaire à l’université à se protéger en cas de catastrophes naturelles.
Comme le dit souvent l’ingénieur, géologue Claude Preptit » Se pare pou n pare « .