Par Biondy Effero Léon
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme sera célébrée le 10 décembre prochain à travers le monde. Dans cette perspective, l’Office de Protection du Citoyen (OPC) a lancé, ce lundi 2 septembre 2019, la troisième édition d’un concours de textes et de reportages audio-visuels sur les droits humains.
Cette activité qui s’étendra sur tout le territoire national, est destinée aux écoliers du nouveau secondaire (NS1 à NS4). Les étudiants et les journalistes âgés de 18 à 25 ans en sont aussi concernés.
Me. Renan Hédouville, responsable de l’OPC, a fait savoir que cette initiative consiste à encourager les jeunes à faire la promotion des droits humains.
« Ce concours sera reparti en trois (3) catégories : la catégorie A est destinée aux journalistes qui doivent se pencher sur la liberté d’expression, l’ordre public, la morale et la protection du droit d’autrui. La catégorie B quand à elle enjoint les étudiants à réfléchir sur la Déclaration Universelle des Droits de l’homme. Et enfin la catégorie C concerne les écoliers de NS1 à NS4 à connaître leurs rôles dans la lutte contre la corruption », a précisé Me. Hédouville.
Le Protecteur du Citoyen a expliqué que ces exercices vont permettre aux jeunes de s’impliquer activement dans le dur combat pour le respect des Droits Humains en Haïti.
Jude Jean Pierre, de son côté, a informé les postulants désireux de concourir qu’ils auront jusqu’au 18 octobre pour soumettre leurs textes en créole ou en français sur les sujets proposés à l’adresse électronique : concoursopchaiti@gmail.com, ou aux bureaux de l’OPC. Sinon, ils pourront rentrer en contact avec un agent de l’OPC se trouvant dans la zone de résidence du candidat.
Un peu plus loin, le Directeur de l’OPC a exigé que les candidats respectent scrupuleusement les règles du concours. Premièrement, soumettre un texte de 4 à 6 pages, deuxièmement, sur un format 8 1/2 par 11 et troisièmement, le reportage audio-visuel ne doit pas dépasser 5 minutes.
« Si un/e candidat/e ne respecte pas les principes établis, il/elle sera exclu/e totalement du concours sans autre forme de procès», a conclu M. Jude Jean Pierre, membre de la direction de ladite institution.