Par Biondy Efféro Léon
Dans l’après-midi du lundi 13 janvier 2020, les conversations no. 7 se sont déroulées au centre PEN Haïti, à Delmas 75, où l’écrivaine et critique littéraire franco-libanaise, Georgia Makhlouf, a été invitée à parler de son roman intitulé « Port-au-Prince, aller-retour », publié en janvier 2019, aux éditions La Cheminante.
La causerie qui a été animée par l’historien Michel Soukar, a permis à la Présidente du Centre PEN, Kettly Mars, et l’invitée Georgia Makhlouf, de discuter autour de ce roman.
« Port-au-Prince, aller-retour » retrace les péripéties d’une famille émigrée en Haïti au cours du 19e siècle. Il respire aussi l’histoire d’un jeune âgé de vingt (20) ans, Vincent Mansour, qui a quitté son village de la montagne libanaise sous domination ottomane pour aller vers l’inconnu en s’établissant à Port-au-Prince. Le travail campe enfin les climats politiques tendus et tordus à cette époque qui gomment le bien-être d’une société meurtrie et en décrépitude.
Georgia Makhlouf, romancière de grande sensibilité, parle d’écriture littéraire, fait la promotion de la littérature et prône la création d’une maison littéraire en Haïti. Elle invite d’autres lecteurs à découvrir son ouvrage et à le goûter au plaisir de l’écriture.
Pour l’auteure du livre, « Port-au-Prince Aller-retour », les personnes qui occupent ce roman historique sont certes fictives, mais bien croquées aux yeux du lecteur. Elles s’accrochent, séduisent et méritent toute notre affection.
Georgia Makhlouf a rappelé que son oeuvre est traversée par des tensions, intimes, des moments de doute et de bonheur, et par des préoccupations esthétiques.
L’écrivaine Kettly Mars, qui a débuté la causerie, a raconté avoir rencontré la journaliste littéraire au Liban et en Haïti et ainsi assisté à la genèse de « Port-au-Prince Aller-retour ». Pour elle, l’histoire racontée dans ce livre est touchante, et mérite d’être lue.