Par Valéry Gérome
C’est à l’Institut français en Haiti que Conversations Essenti’Elles, de concert avec l’ambassade du Canada en Haïti, a lancé, le lundi 25 novembre 2019, sa campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Un ensemble d’activités sont prévues pour ces 16 jours d’engagement féministe, et qui prendront fin le 10 décembre 2019.
Francesca Rabel, représentante de Conversations Essenti’Elles, Apollinaire Fotso, représentant d’Avocats sans frontières Canada, et Alexandre Côté, représentant de l’ambassade du Canada, ont été les trois personnalités qui ont entretenu les membres de la presse sur le déroulement de l’activité. Introduits par Michel Joseph, les intervenants ont tour à tour exprimé le sens de leurs engagements.
« Aujourd’hui 53% de la population est féminine à l’échelle mondiale; 29% d’entre elles, âgées entre 15 à 45 ans sont victimes de violences », a expliqué Francesca Rabel. Ces 16 jours d’activismes auront pour but, selon elle, de vulgariser un peu plus des informations sur la violence faite aux femmes, et permettre à ces dernières de s’exprimer.
Selon la représentante de Conversations Essenti’Elles, « à l’échelle mondiale, les hommes et les femmes seront libres, durant cette période, de dénoncer les violences physiques , psychiques, sexuelles à l’égard des femmes et des filles ». Alexandre Côté, pour sa part, a renouvelé son engagement auprès d’Haïti dans la lutte pour l’élimination de la violence contre les femmes »; alors qu’Apollinaire Fotso a épluché la question du point de vue juridique: les démarches post-viol, le long processus qu’il faut suivre, l’ensemble des acteurs qui interviennent…
Plusieurs activités sont prévues pour ces 16 jours. Un concours de plaidoirie est lancé pour les jeunes de 15 à 18 ans et dont la remise du prix se fera le 10 décembre 2019. Cette initiative de Conversations Essenti’Elles aura une grande portée facilitant l’accès aux intéressés et particulièrement aux concernées.
La conférence a pris fin avec la représentante de Nègès Mawon, Pascale Solages, qui s’est attardée sur le problème d’accès à l’information pour les victimes de viol ou toute autre forme de violence. « Les femmes ne savent pas vraiment ce qu’elles doivent faire après avoir été victime », a-t-elle fait remarquer. C’est dans cet objectif qu’elle a fait diffuser une courte vidéo sur l’ensembles des démarches et processus à suivre en cas de violence et les différents acteurs qui y sont intervenus.
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