Par Valéry Gérome
Une nouvelle étape voit le jour pour les tenants de la plateforme de streaming musical Diskòb. Après le lancement officiel de l’application le 30 juillet 2019, le Bureau Haïtien des Droits d’Auteur (BHDA) vient de signer un nouvel accord avec les têtes pensantes de Diskòb.
C’est au bureau du BHDA, à Canapé-vert, que s’est tenue la conférence de presse, le jeudi 22 août 2019. Sur le panel pour présenter cette conférence, l’écrivaine Emmelie Prophète, Directrice du BHDA et Andy Jhon W. Antoine, directeur du projet Diskòb streaming music, ont, en présence de nombreux représentants de la presse haïtienne, signé ce protocole d’accord et informé le public des différentes implications de cette signature.
Désormais, les artistes haïtiens peuvent passer au BHDA enregistrer leurs chansons. Diskòb se chargera toutefois de fournir un rapport mensuel détaillé à son partenaire dans lequel sera mentionné l’ensemble des enregistrements pour le mois (album ou single), avec les noms des artistes dont les chansons sont actuellement au nombre de 800 sur la plateforme.
Par cet accord, Diskòb Mizik octroiera 50 centimes au BHDA par musique écoutée. Cette disposition sera en vigueur après les trois mois d’essai accordés par le Bureau Haïtien des Droits d’Auteur à Diskòb, selon ce qu’a souligné Emmelie Prophète qui encourage les consommateurs à appuyer cette initiative combien bénéfique pour les artistes.
Toujours selon la directrice du BHDA, Diskòb est très pédagogique et vise la sécurité des œuvres des artistes en premier lieu.
La plateforme Diskòb propose trois plan aux abonnés. Ces plans permettent d’avoir la recette sur chaque morceau écouté sur l’application. Le plan « Piyay » permet d’écouter gratuitement les morceaux proposés par les gérants de l’application, mais avec des spots publicitaire par moment. Le plan « Team » donne la possibilité à cinq personnes de se connecter au plan et de jouir les fonctionnalités disponibles. Et le plan « Pratique » donne l’accès à l’utilisateur à toutes les fonctionnalités de la plateforme.
Si pour certains cet accord se révèle être intéressant pour d’autres, c’est aussi un moyen pour les signataires du protocole de vérifier la popularité des artistes. « Si on ne t’écoute pas, tu ne seras pas payé », informe Emmelie Prophète.