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Gonaïves : le festival Pawoli tient ses promesses
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Gonaïves : le festival Pawoli tient ses promesses

Par Lord Edwin Byron

Autour de la littérature, les activités organisées dans le pays se multiplient de jour en jour. Et ceci, en dépit de  toutes les précarités auxquelles on se heurte, sans oublier la réticence des institutions publiques et privées à encourager les actions de valorisation culturelle. Et cette adhérence est, sans aucun doute, la preuve irréfutable de ce que la littérature tient ou devrait tenir comme part dans le quotidien des gens.

Initier le grand débat sur le «pourquoi de la littérature», est cette tâche que s’est assignée, du 12 au 15 mars 2020, la 4e édition de Pawoli, festival gonaïvien consacré à la littérature haïtienne contemporaine.  Jusque-là, le rendu n’est pas décevant et la motivation des instigateurs de s’améliorer n’est pas atténuée. En effet, des professionnels de la littérature: agents littéraires, éditeurs, et écrivains dont Marc Exavier, Ericson Jeudi, Jeudinema, Snayder Pierre Louis, Lahens Honorat, pour ne citer que ceux-là, venus de différentes villes du pays, ont investi la cité de Jacques Stephen Alexis pour fêter la littérature.

La littérature, pourquoi faire? L’impact de la littérature sur l’esprit des gens? Autant d’intitulés ayant favorisé de vifs échanges entre les différents maillons de la chaîne littéraire. Lesly Succès, coordonnateur de ce festival, reste convaincu que la littérature finira par trouver sa place. En ce sens, l’équipe de Pawoli entend résister à toutes contre-mesures.

« C’est une très belle expérience. Nous sommes d’autant plus heureux d’avoir pu mobiliser de nouveaux lecteurs. Nous comptons rester motivés et jouer toutes les cordes de notre arc pour permettre aux jeunes Gonaïviens de s’épanouir sur le plan culturel.», a conclu Lesly Succès.

Billy Mondésir, écrivain en résidence à Bois De Bry, est de ceux qui ont participé aux causeries organisées à l’Alliance française.  Il croit que l’expérience de Pawoli répond à un certain besoin de littérature. «Nous sommes une génération de l’événement. Et à cette enseigne, on ne peut qu’encourager une telle activité qui contribue à l’épanouissement de la création littéraire dans la communauté gonaïvienne particulièrement et dans le pays en général», a déclaré l’auteur du roman « Il fallait venir un soir ».

Les organisateurs ne comptent surtout pas rechigner devant la besogne. Plus que jamais motivés, ils s’apprêtent à mieux faire la prochaine,  attendant à ce que l’État, via le ministère de la Culture, encourage les activités valorisant la culture.

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