Par Biondy Effero Léon
Parmi 141 pays, Haïti se trouve en 138e position aux côtés de la République Démocratique du Congo, le Yémen et le Tchad.
Dans une conférence donnée à l’Université Quisqueya, à Turgeau, le mardi 16 octobre 2019, le Président du Groupe Croissance S.A, Kesner Pharel, et le Directeur de la communication de l’UNIQ, Alain Sauval, ont rapporté que, dans le dernier rapport sur l’indice global de compétitivité de 2019 publié en septembre dernier par le Forum Economique Mondial (WEF), Haïti avec une moyenne générale de 0.1 point, passe sur un score de 36.3 sur 100.
Kesner Pharel a révélé qu’Haïti s’est trouvée en cette position suite aux bouleversements politiques, les mauvaises conditions de santé, l’instabilité macroéconomique, le problème financier et puis l’incapacité d’innovation.
Il a déclaré que le rapport de compétitivité mondiale est basé sur l’Indice de Compétitivité Mondiale (ICM) lancé en 2005 par le Forum Économique Mondial (WEF). Selon lui, la compétitivité est un ensemble d’institutions, de politiques et de facteurs qui déterminent le niveau de productivité.
Le Responsable de communication de l’Université Quisqueya, Alain Sauval, de son côté, a montré que les piliers de la compétitivité qui permettent de dresser le portrait de la compétitivité d’un pays sont collectés dans ces domaines: les institutions, les infrastructures, l’environnement, le macroéconomique, la santé, l’éducation, l’efficacité du marché du travail, le développement du marché financier, la sophistication des entreprises, la formation professionnelle pour ne citer que ceux-la.
Les autres pays classés les plus bas sont : la République Démocratique du Congo (139e), le Yémen (140e), et le Tchad (141e). Ces pays sont aussi menacés par des troubles politiques autant qu’Haïti.