Par Biondy Effero Léon
Plusieurs organisations nationales et internationales ont mis fin, ce mardi 11 avril 2023, à deux jours de retraite (les lundi 10 et mardi 11 avril) autour de la question de l’égalité de genre dans les programmes humanitaires en Haïti, à l’hôtel Karibe Convention Center (Juvénat).
Tenue à l’initiative du Réseau pour l’Égalité de Genre en Action Humanitaire (REGAH) créée en février 2021, cette activité vise à dégager les leçons apprises pour la prise en compte de l’égalité de genre dans les actions humanitaires dans le pays.
Des représentants d’institutions étatiques telles que le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) et le Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE), des représentants des agences du système des Nations Unies, des bailleurs internationaux et des organisations de la société civile ont été présentes pour épauler le REGAH dans cette dynamique.
Le représentant de l’organisation internationale Christian AID en Haïti, Marc Pascal Desmornes, a fait savoir que cette initiative va apporter un soutien technique et financier aux besoins des femmes et des hommes dans les actions humanitaires.
Pour sa part, Mme. Chrisnette Saint Georges, représentante de l’organisation Initiative pour le Développement des Jeunes (IDEJEN), a indiqué que l’idée principale de ces deux jours de retraite est de soutenir les acteurs humanitaires pour atteindre toutes les personnes touchées par les crises, en garantissant que les besoins, capacités et priorités spécifiques des femmes, filles, hommes et garçons sont identifiés.
Selon elle, cette décision va promouvoir la compréhension que si les contextes humanitaires peuvent exacerber les inégalités de genre préexistantes, il peut également y avoir une opportunité de changement transformationnel, en particulier avec et pour les adolescents et adolescentes.
Selon le dernier rapport du REGAH, les inégalités entre les sexes et la discrimination sont omniprésentes et le fait d’être une femme ou une fille expose à des risques et à des obstacles supplémentaires, comme l’escalade de la violence basée sur le genre, constatée en période de confinement pendant les années 2021 et 2022.