Par Biondy Effero LÉON
« Kijan nou ka pale de yon sosyete aksesib, ekitab kote tout moun ki ladan l fè fas ak sitiyasyon sosyo ekonomik ak politik jan Ayiti ye la », c’est autour de ce thème que l’Union des Femmes à Mobilité Réduite d’Haïti (UFMORAH) commémore la journée du 3 décembre.
Ce vendredi 2 décembre 2022, Cette structure a organisé une journée de réflexion qui a été suivie d’une conférence de presse en vue de pousser les autorités à mieux comprendre la situation des personnes à mobilité réduite et opter pour une société sans discrimination.
Louvenie Pierre, l’une des responsables de l’UFMORAH, invite la société haïtienne à profiter de cette date pour faire une évaluation des avancées en ce qui concerne les droits des personnes handicapées en Haïti.
Léonne Nicolas, secrétaire de l’UFMORAH, a pour sa part plaidé en faveur des personnes handicapées qui, selon elle, doivent bénéficier d’un accès limité aux soins de santé, à l’éducation, à l’emploi, à la vie sociale, en général.
De son côté, Cherline Augustin, Coordonnatrice de l’UFMORAH, a montré que beaucoup restent à faire pour intégrer les personnes à mobilité réduite de la société haïtienne. En ce sens, elle exige des droits égaux pour toutes les personnes handicapées.
Les responsables de l’UFMORAH) attirent l’attention des responsables de l’Etat haïtien sur le statut des personnes handicapées vivant avec un traitement particulier par rapport à la situation dans laquelle vivent les femmes et les filles.
L’Union des Femmes à Mobilité Réduite d’Haïti (UFMORAH) souhaite que les autorités et les acteurs de la société civile travaillent pour mettre en pratique l’article 19 de la convention des droits des personnes handicapées.
A rappeler que c’est en 1992, dans la résolution 47-3 que l’ONU a proclamé le 3 octobre comme journée de réflexion pour favoriser l’inclusion et l’accès à la vie économique sociale et politique des personnes handicapées.