Par Biondy Effero LEON
À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Collectif Défenseurs Plus a lancé, le mercredi 24 novembre 2021, une campagne annuelle de sensibilisation autour du thème: « Protéger les femmes et les filles contre la violence en temps de crise » . Cette structure a pour mission de promouvoir et de défendre les droits de la personne humaine.
Une série d’activités est prévue dans le cadre de cette campagne de 16 jours d’activisme visant à prévenir et à éliminer les violences liées aux genres.
La directrice de programme au sein de l’organisme de promotion et de défense des droits humains, Chaïna Étienne, renouvèle son engagement cette année à sensibiliser sur les cas de violence faite aux femmes dans le but de déraciner cette pratique dans la société.
Selon Mme. Étienne, cette campagne précède la journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes en lançant le coup d’envoi des 16 jours d’activisme du défenseur plus. Elle espère que cette campagne aidera la population à prendre conscience de ce problème.
Un long combat doit être enclenché dans ce processus d’éradiquer la violence basée sur le genre dans le pays en particulier dans le zones lea plus excentrées. Le constat est que même du côté de la justice, il n’existe aucune réelle volonté de rendre plus pertinente la lutte contre la violence faites aux femmes. Mme Étienne déplore l’impunité dont jouissent les auteurs de ces actes.
Le responsable de communication de cette structure, M. Madoché Cher-Enfant, de son côté, a précisé que pendant les 16 jours d’activisme, il y aura des ateliers, des conférences-débats, des projections, des campagnes de sensibilisation sur divers sujets tels que : le droit à l’identité des droits des femmes, la situation des femmes et des filles handicapées pour ne citer que ceux-là . Selon elle, ces activités vont se dérouler dans les départements de l’ouest, des Nippes et du centre
À noter qu’en 2020, le collectif Défenseurs Plus avait enregistré environ 200 femmes victimes de violence dont 40 à Port-au-Prince.