Par Walner Olivier
Le Réseau d’Etudiants et Professionnels Opérant pour un Nouveau Sud-est (REPONSE), a lancé, le samedi 30 novembre 2019, son projet de Campagne d’Education Environnementale. La projection d’un film documentaire de sensibilisation, Le climat de la terre en 2100, a conduit, à cette occasion, une flopée de jeunes à l’Alliance française de Jacmel.
Le message du documentaire est troublant. Le réchauffement climatique s’annonce plus prononcé. L’avenir du monde est inquiétant. Les problèmes environnementaux, le réchauffement climatique engendra la fragilité du système planétaire. « Augmentation de la température, précipitation et sécheresses accrues, élévation du niveau de la mer» sont, entre autres, les retombées tristes de ce désordre climatique, prévues par le GIEC et autres chercheurs du CNRS, explique-t-on dans ce documentaire.
Ces grands enjeux environnementaux menaçant la vie de toutes les espèces sont surtout d’origine anthropique. Selon le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), «les grandes masses de gaz carbonique venant des industries, dégagées par les voitures et autres moyens de transports » sont très critiques dans le réchauffement climatique. Pour ces scientifiques du GIEC, d’ici 2100, la température pourrait augmenter plus de 2 à 4,5oC en moyenne, 58 centimètres pour les océans. L’alternative pouvant aider à combattre ce problème mondial est la réduction des émissions des gaz à effet de serre et le développement durable.
Des jeunes lors de la conférence à l’Alliance française de Jacmel
Les déchets en plastiques, en « foams », retrouvés en grande quantité dans les rues sont nuisibles à notre environnement. REPONSE appelle les citoyens de Jacmel à « adopter un comportement responsable envers l’environnement». Ce qui explique que les citoyens doivent avoir une consommation responsable. Eviter de se servir de tout objet pouvant nuire à l’environnement et à la génération future. La protection de l’environnement est capitale.
Le projet de cette organisation, selon Emmanuel Augustin, secrétaire général de REPONSE, «nait d’un constat triste : Nos villes sont devenus des véritables dépotoirs alors que des gestes simples sitôt transformés en réflexe pourraient aider à combattre ce fléau. Le micro projet est le fils d’un projet de REPONSE sur la gestion des résidus solides.» Cette campagne d’éducation en vue de protéger l’environnement prendra fin le 14 décembre.
Tournées médiatiques, conférences, projections, sont des mediums utilisés pour arriver à cette campagne d’éducation. Le vouloir de REPONSE consiste à « amener les gens à œuvrer pour une meilleure prise en charge de l’environnement où tous les indicateurs sont en rouges, surtout en Haïti».
La clôture de cette campagne sera distinguée. Une conférence sur l’environnement réunira des spécialistes en la matière, des autorités de la ville et des compétences de REPONSE. Enfin, « une proposition d’un plan de gestion de déchets durables à la Mairie de Jacmel » nous informe Sty-Jean Lubin, coordonnateur de ce projet, et Djoudline Bonnet qui en est membre. « L’environnement est un patrimoine commun » qui demande une meilleure gestion pour cette génération et à celle du futur.
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