Par Walner Olivier
Ce mercredi 1er juillet 2020, ramène l’anniversaire de naissance de la journaliste également maire assesseure de Jacmel, Loudie César. Ce bras droit du dernier cartel municipal détient un riche parcours.
Une interview avec l’équipe de SiBelle Haïti campe son itinéraire en deux épisodes. Des institutions étatiques et privées jusqu’aux organisations non-gouvernementales, Loudie César a laissé ses empreintes. Cette mairesse, journaliste et travailleuse sociale a franchi à grandes enjambées plusieurs offices dans le Sud-est avant d’être assise au fauteuil de l’hôtel communal. Formée en communication et journalisme, elle allait se faire entendre sur les plusieurs stations radiophoniques à Jacmel.
La Radio Télédiffusion Jacmélienne, la mère des ondes à Jacmel, Radio Ephata et Radio Télé Express Continental l’avaient reçue avec son chapeau de présentatrice. La capitale d’Haïti entendait sa voix à intervalle régulière. Une voix qui faisait aussi le bilan de l’actualité de sa ville sur les ondes de la Radiotélévision Caraïbes (RTVC) comme correspondante.
La mairesse Loudie César a arpenté à grands pas les locaux de certaines institutions publiques. Elle avait travaillé avec un double chapeau au Bureau Électoral du Départemental du Sud-Est. «J’ai été réceptionniste et également responsable de communication au BED du Sud-est», a-t-elle informé au micro de Sibelle Haïti.
Après avoir claqué la porte de l’instance électorale, elle continuait a roulé sa bosse avec des organisations non gouvernementales au service de sa mère patrie.
« J’ai travaillé dans un projet de la USAID appelé RAMAK (Rasanblemant Medya pou Aksyon Kominote) visant à former des responsables des radios communautaires du département», a souligné l’ancien étudiant d’Excell Institut de Communication et Journalisme. « J’ai travaillé [aussi] en éducation civique et je suis devenue formatrice principale des formateurs dans toutes les communes du Sud-est, qui, eux-mêmes, allaient instruire d’autres citoyens des sections communales avec l’USAID pour le Conseil Electoral Provisoire», a-t-elle expliqué, avant de rejoindre le Plan Haïti à titre de « facilitateur en développement communautaire pendant huit ans et coordonnatrice du programme Child Fun Space » au sein de ladite institution.
Plus tard, ses regards furent tournés sur les enfants de rue, les démunis, avec la direction du Bien-être Social. Elle occupa également le poste de responsable de communication au bureau du Tourisme de Jacmel avant de se porter candidat pour la Mairie de Jacmel.