A Port-au-Prince et dans ses environs, les dos d’âne placés arbitrairement sur la voie publique, les nids-de-poule et les égouts à ciel ouvert constituent entre autres de véritables problèmes de sécurité publique auxquels les autorités compétentes devront songer à apporter des solutions durables.
Les accidents liés à cette situation sont légion dans la région métropolitaine. Piétons et automobilistes se heurtent quotidiennement à ces dangers permanents qui occasionnent des blessés graves et même des décès. Sans compter les bouchons interminables provoqués par ces défaillances de la voie publique et ses graves conséquences sur les activités socio-économiques de la population.
Comment expliquer le laxisme des instances concernées, dont les Mairies en question, face à cet état de fait qui devrait en principe faire l’objet d’une attention particulière puisqu’il s’agit de la sécurité et de l’intégrité physique des citoyens et des citoyennes ? L’Etat ne devrait-il pas inclure une telle problématique dans le cadre d’un plan global de politique publique axée sur la valorisation des droits fondamentaux de la population ?
Espérons, pour le bien de tous, que l’essentiel pourra être fait et que les premiers pas seront engagés dans les meilleurs délais.