Par Lord Edwin Byron
« Je cherche un mot… Un mot sensible capable de tout dire de tout arranger, de tout fondre Et de tout mélanger en vérité…
La poésie est pour Jean Grégory « Gregphile » Floriyo une invitation au dialogue et à l’empathie. Une fenêtre ouverte sur toutes les couleurs de l’existence. Une sorte de voyage intime vers le sensible et le beau où le corps de la femme, les caprices et les vicissitudes vécus au quotidien, entre présupposé et sous-entendu, épousent le sens vrai de la nature . Ici, dans ce monde qu’il crée, le poète revendique à cor et à cri sa bonne part d’humanité, cette liberté qui est pour lui, le point d’application de toutes les folies humaines.
Dans « Mots ailés, jeux mots-dits… « , le poète est avant tout un créateur au sens le plus avéré du terme. Il ne se limite pas à transcrire les petits détails du quotidien. Encore moins à initier un quelconque débat sur le sens même du métier de poète . Il re-crée tout simplement, et ceci avec maturité, en proposant à ses lecteur.ice.s une atmosphère de grande sensibilité avec un puissant éclatement sémantique. Entre le flux des images et l’exercice de style auquel il soumet les amants de la poésie, Gregphile est surtout remarquable par son grand talent lui permettant de capter la vitesse du temps et la mettre au service d’un nouvel humanisme…
Gregphile est un vrai artisan et un artiste . Il prouve une belle passion pour les ambiances rythmiques. Il est à suivre de près pour sa justesse dans l’art de rapprocher la solitude et les rayons de soleil, la déception et la liesse, le tout pour offrir un rendu assez ambitieux et pesant qui rende hommage à la poésie lyrique universelle.
« À ciel ouvert, je crie à haute voix La chute d’une étoile Au beau milieu d’une nuit Mi- épaisse mi- pâle
Il ne me reste qu’un reflet…
Un reflet de lumière
Dans la main droite Mille songes en pointillé
Sur la langue
En quête de vérité Et quelques éclats de soleil dans les entrailles »..
Somme toute, il faut avouer qu’il est impossible de rester insensible à un tel voyage, une si belle leçon de vie qui rend l’existence tangible. L’écriture est frappante autant que les émotions du lecteur qui l’approche est jubilatoire. Le travail de Gregphile sied bien dans la perspective « valérienne » selon laquelle le style de l’œuvre a pour effet de déclencher dans le lectorat,, (…) un certain style de l’appropriation des émotions.
« Il y a quoi derrière ce regard triste ? Des soleils en chute libre qui cassent le tempo Sous les pas feutrés de l’ombre et de la lumière ? Des cœurs noyés de chagrin et d’absence? Des cris assourdissants qui crèvent le vide ? »
« Mots ailés, jeux mots-dits… » est son premier né.