Par Biondy Effero Léon
On n’a nul besoin d’être psychologue pour savoir que plusieurs étapes importantes marquent la vie d’un enfant et peuvent la transformer en jeunesse heureuse ou malheureuse. Cependant, pour la plupart des enfants vulnérables, la clôture de l’année scolaire qui fait place aux vacances d’été, le camping en famille avec des séjours à la plage, les colonies de vacances sont autant d’occasions où certains en profitent pour s’adonner à mille et un divertissements.
Sibelle Haïti a rencontré les dirigeants de la paroisse Notre-Dame de Fatima dans la zone du bicentenaire. Le curé Asnigue Merlet a informé du camp d’été organisé depuis le 6 août à l’intention des jeunes démunis issus de divers quartiers populaires.
« 500 enfants et adolescents âgés entre 5 et 17 ans, issus de fratries ou de familles modestes de plusieurs endroits de la région métropolitaine, ont l’opportunité de bénéficier de plusieurs types de formation », a expliqué le révérend père.
Ce camp d’été qui dure 30 jours est l’occasion pour les 500 bénéficiaires d’apprendre à évoluer en collectivité et surtout à découvrir un mode de vie différent. L’un des objectifs de ce camp consiste également à leur permettre d’acquérir l’autonomie ainsi que le sens de responsabilité, a poursuivi le curé.
« L’apprentissage de la fabrication des chapeaux en papier mâché, les techniques du macramé, la confection de sandales en crochets, sont parmi les disciplines apprises », a souligné le coordonnateur général du programme de formation de ce camp d’été, Matino Meclerc.
Ces jeunes confinés dans des quartiers pauvres et marginalisés ne peuvent s’épanouir psychologiquement ni physiquement, par le fait qu’ils côtoient la violence quotidiennement. Selon les initiateurs de ce programme, chaque enfant devrait avoir l’opportunité de bénéficier, au moins une fois dans sa vie, de tels moments de bonheur, de félicités et de plaisirs sains, dans une ambiance de convivialité.
Ce programme qui a démarré le 6 août prendra fin le 30 du même mois.