Par Biondy Effero Léon
Trois cent soixante-quinze (375) femmes du département du Sud ont reçu chacune, le samedi 31 août 2019, un prêt de 25.000 gourdes de la part des représentants de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA) dans le Sud. Un support qui rentre dans le cadre d’une politique de démocratisation du crédit, par cette nouvelle structure de l’ONA, ONA Fanm, en faveur des femmes, à travers tout le pays.
« Plusieurs initiatives ont déjà fait le bonheur de nombreuses femmes d’origine modeste. Et elles couvrent les dix départements géographiques du pays. Déjà en novembre 2018, le département du Sud avait été le théâtre d’une formidable expérience », a souligné le Directeur général de l’institution, Chesnel Pierre qui croit qu’avec ce prêt, plusieurs centaines de femmes auront l’opportunité de démarrer ou d’agrandir leurs entreprises.
Chesnel Pierre a poursuivi pour faire savoir qu’à la veille de la rentrée scolaire, ce prêt de l’ordre de Vingt-cinq (25.000.00) gourdes vient à point nommé pour les nouveaux bénéficiaires du département du Sud.
Avec un faible taux d’intérêt de 1%, sans part sociale ni fonds de garantie, ces femmes pourront petit à petit lutter pour sortir de l’ornière de la pauvreté.
Un délai de six à douze mois leur est accordé pour le remboursement intégral. Les bénéficiaires qui auront remboursé la totalité du prêt dans le délai imparti, pourront bénéficier à l’avenir d’une enveloppe beaucoup plus élevée, allant de cinquante mille (50.000.00) à cent mille (100.000.00) gourdes.
Elles ont été nombreuses à témoigner de leur gratitude envers la création de ce nouveau programme d’ONAFanm.
« Cette somme me permettra de me lancer dans le commerce, un rêve que je caressais depuis ma tendre enfance », a déclaré Claudette Bonne-Année, mère de trois enfants et originaire de Port-Salut. Elle encourage, du même coup, les autres bénéficiaires à rembourser le montant intégral afin d’être éligible pour l’octroi d’une somme plus élevée qui les aidera à agrandir leur activité commerciale.
De son côté, Werlaine Mercier, 36 ans et originaire de Tiburon raconte que cette initiative prouve qu’un nouvel air est en train de souffler sur le pays. Elle n’en revient pas du fait que sa commune, si souvent traitée en parent pauvre, selon elle, puisse bénéficier de pareilles opportunités.
Gilberthe Sénat, une Cayenne de 38 ans, se montre plutôt satisfaite de ce prêt qui va lui permettre d’agrandir son commerce et d’assurer une meilleure gestion de sa famille à la veille de la rentrée scolaire.
Comme il en a toujours été, une séance de formation s’est tenue à l’intention des nouveaux bénéficiaires du programme avant la remise des chèques.
Cette activité a lieu au local de Sous les Manguiers Bar Hôtel dans la commune des Cayes, en présence de Claudel Saint-Hilien et de Ronald Bazile, respectivement coordonnateur général et directeur de Réseau et d’Opération de l’institution.
Des notables de la ville et des organisations féministes y ont également pris part.
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