Par Valéry Gérome
Le Collectif pour la Promotion des Arts Urbains et de l’Art Contemporain a donné, le Jeudi 5 mars 2020, une conférence de presse, au Yanvalou, pour annoncer la première édition du projet « Street art au féminin : pour une urbanité inclusive ».
Les panélistes Jean Wilder Pierresaint, coordonnateur du projet Street Art au Féminin, Stuart Savage, Ambassadeur du Canada, Anne-René Louis, représentante de la Mairie de Port-au-Prince, Maxile Martel Racicot »Mono Sourcil », artiste canadienne et Aude Asencio Vilfranche, artiste haïtienne.
Jean Wilder Pierresaint, parlant de l’objectif de l’initiative, a souligné : »Street Art au féminin est un projet mais pas un festival comme tend à croire le public; ce projet a pour mission de célébrer la journée internationale des droits de la femme sous un autre angle. C’est aussi un projet qui vise à faire la promotion des cultures urbaines en Haïti », a-t-il souligné.
Pour Maxilie Martel, ce projet est important car il met en valeur les femmes haïtiennes. « Avec ce projet, je pense que les femmes haïtiennes auront la possibilité de construire leur propre Street Art ».
Aude Asencio Vilfranche, artiste et étudiante en médecine, dit souhaiter pour sa part que l’activité prenne de l’ampleur dans les prochaines éditions; qu’il ait un impact positif sur les participantes.
« Street art au féminin » se tiendra du 9 au 14 mars 2020 et comptera parmi ses activités une série d’ateliers destinés à des femmes entre 18 à 30 ans.
Stuart Savage, Ambassadeur du Canada à Port-au-Prince s’est dit très heureux de soutenir ce projet qui, espère-t-il, participera aux combats menés par les femmes.
Des ateliers de slam et de graffiti auront lieu dans l’enceinte du restaurant Yanvalou tandis que des fresques seront réalisées à travers les rues de Port-au-Prince.
Street Art au féminin culminera par la réalisation d’une muraille collective qui permettra aux participantes de mettre en pratique l’art du graffiti sur le thème: »Grâce à Vous ».
Parmi les femmes sélectionnées pour prendre part aux ateliers: Dacheca Reyna Charlemagne, étudiante en histoire de l’art à l’IERAH. Elle souhaite que ses talents puissent aider les jeunes femmes à sortir dans l’ombre et exposer leur travail au grand jour.
Le projet street art au féminin est financé par le Gouvernement du Canada dans le cadre des célébrations de la journée Internationale de la femme, le 8 mars.