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Olsing Fortuna : sémiopathologie et sémiopathie, deux concepts fraîchement incarnés
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Olsing Fortuna : sémiopathologie et sémiopathie, deux concepts fraîchement incarnés

Par Walner Olivier

Olsing Fortuna, linguiste et étudiant en philosophie, vient de suggérer à la science deux nouveaux concepts en Sémio-linguistique et en Communication : sémiopathologie et sémiopathie.

Nouvellement surgis sous la plume de Olsing Fortuna dans un travail inédit écrit en ce mois d’octobre 2019, ces concepts de Sémiopathologie et de sémiopathie traduisent la Maladie du focus, la souffrance cognitive et le disfonctionnement interactionnel. Ce travail s’adonne à une réflexion sur la communication interactive.

Selon l‘auteur, la sémiopathologie est une maladie se trouvant chez un locuteur-émetteur, dans un régime de communication interactionnelle, qui, en commettant « le dérapage d’un trop grand flux communicationnel, aurait pour rançon de noyer de l’intention de l’émetteur et d’en causer en retour une fatigue cognitive chez celui qui s’apprête à saisir cette  intention». Cet épuisement est l’effet de la sémiopathie, confirme le linguiste.

Ainsi précise-t-il, toute activité de communication cherche non seulement à faire passer un message, mais elle a aussi une intention communicationnelle. Pour déceler cette intention, le récepteur ou l’interlocuteur doit avoir la chance d’attentionnalité.

Attentionnalité et intentionnalité se rejoignent pour donner l’existence à ce que certains sémioticiens reconnaissent sous le nom de principe de focal. Pour capter une intention, le locuteur doit écarter de dire trop afin de n’en pas étouffer. Ce qui déclenche la sémiopathie. Le surgissement du Principe du Rasoir d’Occam est convenablement accueilli, disant « il est inutile d’accomplir par un plus grand nombre de moyens ce qu’un nombre moindre de moyens suffit à produire ».

La sémiopathie, c’est le second concept de l’auteur qui, incontestablement, serait indissociable de la sémiopatologie. Olsing Fortuna, au fil de son raisonnement,  cherche à forger une dichotomie.

La sémiopathie est une conséquence de la sémiopathologie ; c’est « la souffrance qu’elle produit sur l’esprit de l’émetteur ». Dans ce cas, le locuteur émettant des signes linguistiques énormes pour communiquer lors d’un échange « est en mauvaise santé sémiotique », a soutenu Fortuna. Tant que cette pathologie du locuteur perdure, il est inévitablement que l’intention soit voilée. Ce qui « provoque une sorte de sémiopathie, c’est-à-dire une douleur liée aux mouvements et efforts le cognitifs causés par la gêne pénible de la poursuite de l’intention »,  indique le linguistique.

Fortuna admet que la sémiopathie  est une violence qui tient sa source du côté du locuteur. Résultat d’une « activité d’oisiveté verbale passive », pareille à des activités verbales comme la hâblerie et le radotage. Il appelle les sujets-locuteurs à faire de l’économie communicationnelle. Sinon, ils seront socialement sanctionnés en violant le principe de focus qui régit toute interaction sociale, particulièrement, celle de la communication.

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