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Rebeca Jean-Baptiste, lauréate du concours de nouvelle de REPONSE
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Rebeca Jean-Baptiste, lauréate du concours de nouvelle de REPONSE

Par  Walner Olivier

Rebeca Jean-Baptiste a raflé le prix du concours de nouvelles « Mot d’un écolier » de REPONSE (Réseau des Etudiants et Professionnels Œuvrant pour un  Nouveau Sud-est) de l’année 2019. Cette jeune fille qui vient de boucler ses études classiques au Lycée Célie Lamour a remporté cette 3ème édition pour sa nouvelles « Jésus l’a fait pour moi ». Le résultat a été délivré par Woodelyne Jeudi, membre du jury de ce prix, le samedi 21 décembre 2019, à l’Alliance Française de Jacmel.

Les émotions ont été immenses pour la lauréate. L’heureuse du prix s’est retrouvée entre sidération et joie. « C’est vraiment surprenant. J’ai été parmi les cinq finalistes. Je ne pensais pas à cela. Maintenant je suis lauréate. Franchement, C’est une grande émotion. C’est trop grand !», a lancé Rebeca Jean Baptiste, avec un vissage finement souriant, affichant plus sa joie que sa parole. Ce prix est une source de motivation pour Rebeca. « Cela va m’encourager à rester dans le monde littéraire, de travailler davantage, a-t-elle souligné.

« Jésus l’a fait pour moi », un titre paradoxe et surprenant. Le sujet traité est ironique. Elle dit que le sujet peut déranger des chrétiens et les éviter à faire une lecture sérieuse. « Un athée qui se trouvait être perturbé par les louanges d’une servante de Dieu. Une voisine qui lui prêchait la bonne nouvelle pendant trois mois. Il l’a empoisonnée pour enfin trouver une paix, lors d’un diner. Mais le médecin a révélé que la cause de  sa mort est un cancer. Qui l’a fait pour le personnage? A chaque lecteur, une interprétation.

Les finalistes

Un Tablet, un dictionnaire, des livres et un certificat ont été offerts à la lauréate. Si le prix est très remarquable, la prime est modique. Mais très symbolique. Les autres finalistes n’ont reçu qu’un certificat chacun pour avoir participé. REPONSE n’a trouvé aucun support. Les dirigeants contactés n’ont pas répondu pour aider à la réalisation de cette troisième édition, a expliqué Djoudline Bonnet, coordonnatrice de ce concours de nouvelle. Elle espère que les instances concernées  agissent en faveur les jeunes, investissent dans l’éducation. « Tout développement passe par l’éducation », croit-elle fermement.

Les textes des cinq finalistes seront publiés chez Bohio Editions en un recueil de nouvelles. Le poète Ar Guens Jean Marie, l’un des trois lauréats du concours International de Poésie en Liberté, pour l’année 2019, était l’invité d’honneur de cette édition.

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