Selon le quotidien britannique The Times, la CIA affirme que Huawei reçoit des fonds de l’Armée populaire de Chine, de la Commission de la sécurité nationale et des services de renseignement chinois. L’agence centrale de renseignements américains en aurait avisé les services de renseignements britanniques, canadiens, australiens et néo-zélandais, partenaires au sein du même réseau, Five Eyes.
Le géant chinois des télécoms répond que ce sont des allégations non fondées qui ne s’appuient sur aucune preuve et qui émanent de sources anonymes. Mais ces affirmations illustrent davantage comment les États-Unis cherchent à convaincre leurs alliés que Huawei est un outil d’espionnage pour les autorités chinoises.
Des accusations de plus en plus appuyées sur fond de brouille commerciale entre Washington et Pékin. Huawei est déjà interdit sur le territoire américain et ses cadres sont poursuivis, accusés d’avoir violé les sanctions contre l’Iran. Mais Huawei espère toujours conquérir le marché de la 5G en Europe.
Le mois prochain à Prague, les États-Unis espèrent pousser leurs alliés à prendre des mesures pour empêcher la domination de Huawei sur la 5G. Un nouveau réseau internet qui élargira l’usage des produits connectés, ce qui pourrait le rendre plus vulnérable.