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Don de sang pour sauver une vie
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Don de sang pour sauver une vie

 

Par Richardson PIERRE

 

« Konbit San Pou San » a organisé une collecte de sang, le mercredi 12 janvier 2022, à l’hôtel Marriott, à l’occasion de la commémoration des 12 ans du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Cette journée de collecte de sang vise 200 donneurs pour 200 pochettes dans l’objectif de sauver 200 vies.

 

Élèves, étudiants et professionnels de divers domaines ont répondu à la journée de collecte de sang organisée par « Konbit san pou san ». « Gout san sove lavi » est le thème sur lequel s’est déroulée l’activité. Les besoins en sang sont universels mais le déséquilibre entre pays en développement et pays sous-développés est flagrant. Alors, être un donneur dans les pays sous développés est un devoir pour chaque individu qui veut sauver une vie.

 

12 janvier 2010, la terre a tremblé, une grande partie des victimes n’a pas eu la chance de rester en vie faute d’une goutte de sang. « Konbit san pou san » est une structure qui a été créé pour faire la promotion et sensibiliser la population sur l’importance de collecter de sang pour sauver des vies. D’après, l’ancienne présidente du « Konbit san pou san », Clara Guillaume, les sangs collectés serviront les nécessiteux. Elle a fait savoir que le « Konbit san pou san » travaille de concert avec le Centre National Transfusion Sanguine (CNTS), qui conserve les sangs.

 

Donner du sang est un geste de solidarité qui a une grande importance pour notre communauté. D’après Andy Vibert qui est à la fois membre du « Konbit san pou san » et donneur en cette journée de collecte, il est grand temps de passer de la parole aux actes.

De son côté, le nouveau Président, Jerry Registre, a fait savoir que, l’objectif général de cette activité est de collecter 200 pochettes de sang pour aider ceux qui sont dans le besoin. Le numéro 1 du « Konbit san pou san » a ajouté que cette activité répond aussi aux exigences de CNTS qui devrait recueillir entre 60 à 80 mille pochettes de sang chaque année.

 

Si en 2010 près de 300 mille de nos compatriotes ont perdu leur vie à cause d’une goutte de sang, après 12 ans où sommes-nous ? La réalité est-elle différente? Jusqu’à quand une goutte de sang pour sauver une vie ne sera pas un calvaire pour le peuple haïtien?

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