Par Biondy Effero LEON
5 mai 2021 marque la 29e commémoration de la Journée internationale des sages femmes instaurée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1992.
En cette occasion, l’Institut National Supérieur de Formation des Sages Femmes (INSFSF) a organisé une journée de réflexion en son local. Enseignant.e.s et étudiant.e.s se sont entretenu.e.s sur le rôle des sages femmes au sein dune communauté.
» Une femme ne devrait pas mourir en donnant la vie » a souligné cette étudiante de l’INFSFS, Rachelle Tessare. Elle explique que c’est la mort d’une femme pendant son accouchement qui l’a poussée à choisir ce métier.
« D’aucuns restent convaincus que les femmes sages et » fanm saj » sont deux phases d’une seule pièce » , a fait savoir l’infirmière Marie Johanne Nickencia Cadet. La frontière se situe entre formation institutionnelle et la connaissance traditionnelle. C’est ce qui les différencie dans l’exercice de cette profession », ajoute-t-elle.
Il est bon de rappeler que la profession des sages femmes est le 3ème métier médical dans le monde mais peu connu en Haïti ou jusqu’à présent une seule institution répond aux besoins des jeunes qui souhaitent devenir un professionnel de ce métier.
Près de la moitié de ces professionnelles formées dans ce domaine sont obligées de fuir le système sanitaire haïtien soit par manque de reconnaissance, soit par difficulté d’intégration.