Par Biondy Effero LÉON
Pendant plusieurs mois, la mairie de la deuxième ville du pays a fait des études sur la dénomination des voies communales et la numérotation des habitations pour la municipalité du Cap-Haïtien.
Donner son adresse ne relève pas toujours de la science exacte. Si la majorité des habitants capois.es ont l’habitude de se renseigner sur leur lieu de vie ou de travail par une formule normée qui accole un numéro et un nom de voie, d’autres sont obligés d’en passer par des « troisième rue à gauche après l’école » ou « dernière maison à droite dans des chemins à la sortie des villages ». Obligés, parce que presque toutes les rues du Cap-Haïtien n’ont pas de noms ni de numéros, tant s’en faut.
« Il y a quelques années, nous avons eu besoin des secours en urgence pour une personne qui soit victime », raconte par exemple l’un des agents intérimaires de cette commune.
» L’adresse est une donnée d’information essentielle permettant d’identifier avec précision la localisation des bâtiments, des habitations, des commerces, des sites remarquables. La normalisation de la dénomination des voies permet une connaissance affinée de la commune « , selon la mairie du Cap-Haïtien.
Ce projet est financé par la Banque Mondiale et la commune est accompagnée par le Centre d’Étude et de Coopération Internationale (CECI).