Par Biondy Effero LEON
À l’occasion de la célébration du 26e anniversaire du ministère à la Condition féminine et aux droits des Femmes, une conférence de presse a été donnée, lundi 9 novembre, par Me Marie Giselhaine Mompremier, titulaire dudit ministère.
En présence des cadres du MCFDF et des représentants de la presse, la ministre a, d’entrée de jeu, observé un moment de recueillement en solidarité à Evelyne Sincère, la jeune femme de 22 ans, récemment enlevée, violée puis assassinée.
Dans son discours de circonstance, Mme Mompremier a souligné que le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes a toujours porté haut et fort, avec courage et fierté, le noble étendard du mouvement des femmes sur des fronts jusque-là dominés par des hommes.
Elle a rendu un hommage bien mérité à la vaillance de certaines femmes qui se sont investies, corps et âmes, avec grande détermination, à restituer à la femme haïtienne l’honneur, la fierté, l’autonomie et toute la dignité qui lui est inhérente.
La ministre à la condition féminine a salué le courage des femmes commerçantes, des entrepreneures, des professionelles, des ouvières, des paysannes et des organisations de femmes qui ont permis aujourd’hui au ministère à la Condition féminine et aux Droits des Femmes d’accomplir ses 26 ans d’existence. 26 de combat, dit-elle, pour une société fondée sur l’égalité entre l’homme et la femme.
La titulaire du MCFDF a mentionné que sa mission se veut aussi une mise en commun de l’engagement des hommes et des femmes soudés par une même vision, à travailler à l’émergence d’une société haïtienne plus juste, équilibrée et cohérente pour les composantes des deux sexes.
Mme Mompremier a aussi annoncé que le MCFDF travaille sur d’importants projets dont celui de porter les instances idoines à légiférer sur le concubinage. Selon elle, les femmes vivant en concubinage ou union libre ont été depuis trop longtemps jetées aux oubliettes aux regards des lois traitant de la séparation des biens.
Elle a toutefois admis que la tâche n’est pas des moindres et que tout un chacun est invité à s’en mêler pour y parvenir.