Par Jacques INNOCENT
Le phénomène de l’insécurité multiforme n’épargne pratiquement personne. Et les professionnels du droit sont pour la plupart pris pour de véritables cibles.
Durant la période allant du 04 janvier au 27 Février, environ une dizaine d’avocats ont été lâchement abattus, et 17 autres enlevés contre rançon par des individus mal intentionnés opérant à Port-au-Prince et dans des artères périphériques de la capitale haïtienne.
Face à cet état de fait, certains acteurs très engagés dans la lutte contre l’insécurité élèvent leurs voix, en vue de dénoncer la passivité des plus hautes autorités, et également attirent l’attention de la population, qui devrait être vigilante par rapport à l’accélération de la vague d’enlèvement à outrance; empêchant la quasi majorité de la population de vaquer à leur occupation.
Sachant que l’éradication du phénomène devrait être inscrite dans la liste des plus grandes priorités, plusieurs associations oeuvrant au sein de la societé civile et bien évidemment des acteurs, invitent la population à se mobiliser en vue de dénoncer le phénomène et forcer les autorités à assumer leur responsabilité.
En ce sens, L’avocat Caleb Jean Baptiste, militant des droits humains et co- dirigeant du Bloc des Avocats Engagés pour la Libération des Prisionniers Politiques invite tout un chacun à une série de marches pacifique prévues pour les deux premières semaines du mois de Mars.
En plus les marches prévues, cette dynamique de mobilisation envisagée et planifiée, devrait être également matérialisée sur d’autres formes, notammemt sit-in, conférences et campagne de sensibilisation via les réseaux et médias sociaux dans le but d’atteindre un plus grand nombre de gens et également pour sensibiliser les décideurs étatiques qui ont une lourde responsabilité.
Notons qu’une série de consultations et de rencontres entre acteurs et organisations sociales à tendances diverses sont enclenchées en vue de parvenir à la réalisation de la prémière journée de protestation via une marche pacifique.