Par Mérès Weche
Au cours des années 20, jusqu’à la fin des années 50, le modèle de coiffure noir américain se ramenait à lustrer ses cheveux pour les rendre plus « beaux ». L’on se rappelle que Nat-King Cole, la grande vedette noire américaine de l’époque, se faisait repasser les cheveux. Il fallait attendre l’arrivée, dans les années 60, de Myriam Makeba sur la scène artistique internationale pour dire que Black is beautiful, car c’est elle qui popularisa fièrement la coiffure afro. Avec l’apport de Bob Marley, qui faisait sienne la culture rasta liée au mode d’être africain ancien, d’essence éthiopienne et égyptienne, des variantes masculines et féminines de la coiffure afro se sont multipliées, pour s’imposer aujourd’hui comme modèle esthétique, même dans les milieux caucasiens.
Au temps des pharaons en Égypte, non seulement la nature servait de modèle pour la coiffure et la mode, mais elle servait aussi de source d’inspiration pour les constructeurs de palais et pyramides qui dessinaient leurs mascarons et autres figures sculptées à l’image de certaines plantes, fleurs et fruits qui resplendissaient dans la nature.