par Valéry Gérôme
Le septième art n’est plus ce qu’il était auparavant en Haïti. Pas qu’il n’existe plus de cinéphiles, mais plutôt, le secteur cinématographique se dégrade peu à peu, laissant ainsi les férus du cinéma sur leur soif.
Cependant, force est de constater que le cinéma semble reprendre forme dans les méandres de la vie nationale. De nouveaux films sont produits : “Married Man” réalisé par Robenson Lauvince sorti en 2017; “Kafou” réalisé par Bruno Mourral en 2017; “Machann fig la” sorti en 2018 et réalisé par Amiral Gaspard et Ricardo Tranquilin; “Braquages en série” réalisé par Valéry Numa en 2019; “Je m’en souviens” réalisé par Robenson Lauvince et “Zombi Child” réalisé par Bertrand Bonello sorti en 2019 qui a participé au festival de Canne de la même année, pour ne citer que ceux-là. De nouveaux producteurs prennent pour ainsi dire la relève et partent à la renaissance du cinéma haïtien.
En effet, si pour parler jadis du cinéma haïtien des figures de proue entraient tout de suite dans la conversation, de nouveaux acteurs entrent maintenant en jeu. Le public peut désormais apprécier d’autres jeunes qui se débattent pour une seule et même cause : le cinéma.
Il n’y a pas que les nouveaux films qu’on peut maintenant apprécier; des séries se retrouvent aussi dans le sillage de toute cette panoplie de productions mise à la disposition des cinéphiles. Citons entre autres, la saga “Fiancée” du cinéaste Hérold Israël, “Elle”, “Je suis enceinte “, “Melani “ bientôt disponible… En outre, des festivals sont aussi organisés dans le but de mettre le cinéma en avant. Le festival Nouvelles vues en est un exemple.
Il reste encore le problème de la disponibilité des salles de cinéma. Par ailleurs, il faut saluer l’effort effectué en ce sens par RevCinema qui met à la disposition des jeunes et des moins jeunes, une salle afin qu’ils puissent se régaler des films que propose l’institution chaque semaine. On peut aussi dorénavant jouir des salles de Triomphe, récemment reconstruit, pour apprécier un bon film et aussi des espaces de la FOKAL qui propose un film aux amateurs de cinéma chaque semaine.
Beaucoup d’efforts sont en train d’être effectués afin de remettre le cinéma sur pied, et on est bien parti pour réussir ce bel exploit.
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