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L’image de la femme dans « Gouverneurs de la rosée » de Jacques Roumain au regard de Yvadouins Jean-Pierre
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L’image de la femme dans « Gouverneurs de la rosée » de Jacques Roumain au regard de Yvadouins Jean-Pierre

Par Walner OLIVIER

 

L’écrivain Jacques Roumain, à travers son activité littéraire, se montre un féministe. Ce communiste haïtien en appelle aux femmes dans ‘‘Gouverneurs de la rosée’’ afin de réaliser la mission dans laquelle s’engage  »Manuel ». Son image auctoriale le justifie au premier plan à travers le schéma narratif du texte, a fait entendre avec énergie, le journaliste culturel Yvadouins Jean-Pierre, dans sa posture de lecteur modèle de Roumain.

 

C’est un angle neuf de l’œuvre que les critiques littéraires n’abordent pas, dit-il, lors d’une conférence-débat qu’il a animée sur le thème « L’image de la femme dans ‘‘Gouverneurs de la rossée’’ de Jacques Roumain», tenue le 26 mars dernier, à La Taverne Resto Bar, à Jacmel, pour les jeunes de l’association ’‘Kenbe Liv Ou’’.

 

 

Roumain est un écrivain féministe, selon Yvadouins Jean-Pierre. Pourtant, cet aspect est souvent négligé par les critiques, a-t-il constaté. Pour ce lecteur de Roumain, parler de l’image de la femme dans ce roman consiste à exposer la place assignée par l’écrivain dans cette œuvre aux femmes. Délira Délivrence et Anaïse sont les deux personnages fort importants dans la réalisation du projet salutaire de Manuel pour le peuple de Fond-Rouge, a fait savoir l’animateur de l’émission Portail Culturel sur les ondes de ‘‘Radyo Pèp la’’.

 

« Nous mourrons tous… et elle plonge sa main dans la poussière : la vielle Délira Délivrence dit : nous mourrons tous, les bêtes, les plantes, les chrétiens vivants …» C’est à travers cet acte discursif constatif que cette femme, <<dès l’incipit du récit, pose le problème que va résoudre Manuel>>, a analysé le conférencier. Deux personnages adjuvants, « Délira et Anaïse sont les médiatrices qui ont travaillé en vue de trouver une entente entre les deux groupes en lutte à Fond-Rouge et rendre effectif le projet de Manuel, a souligné Yvadouins Jean-Pierre, président du Centre Culturel Charles Moravia.

 

Le roman Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain devrait être un livre de chevet, pense le conférencier Yvadouins Jean-Pierre. Un livre à lire par tout un chacun. Les autorités haïtiennes, en particulière, doivent en faire une lecture la plume à la main, a-t-il encouragé, puis qu’il évoque un ensemble de réalités. Lesquelles sont semblables à celles auxquelles Haïti fait face au moment actuel, a-t-il expliqué.

 

« Les jeunes du pays devraient prendre  »Gouverneurs de la rossée » de Jacques Roumain comme une arme de combat, comme l’est la bible pour les chrétiens», a sollicité le juriste qui croit que ce texte est un instrument contenant des solutions pour une nouvelle société.

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