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« Men Tonton Makout Vle Tounen » et « Mourir Tendre » , pour clôturer en beauté la 5e édition du festival théâtre « En Lisant » 
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« Men Tonton Makout Vle Tounen » et « Mourir Tendre » , pour clôturer en beauté la 5e édition du festival théâtre « En Lisant » 

©Photo :En Lisant

 

Par Valéry Gérôme

 

Ce mardi 23 novembre 2020 a marqué la clôture de la 5e édition du festival de théâtre « En Lisant », lancée le 18 novembre dernier. A cet effet, deux spectacles ont été choisis pour la dernière ligne droite du festival. « Mourir tendre » et « Men tonton makout vle tounen » , deux représentations ayant captivé un public qui ne voulait pas partir de sitôt.

 

©Photo :En Lisant

 

La Direction Nationale du Livre (DNL) et le Centre d’Art ont été respectivement les scènes de ces deux représentations; la 1ere mise en scène par la comédienne Gaëlle Bien-Aimé, et la 2e, œuvre de l’invité spécial du festival, Guy Régis Junior.

 

©Photo :En Lisant

 

4 heures pm. La salle de conférence de la Direction Nationale du Livre était déjà pleine à craquer; les acteurs menés par la comédienne Gaëlle Bien-aimé ont investi la scène pour livrer leur performance, devant un public soumis à l’émotion du moment. Le public s’est laissé aller jusqu’à la fin, avec satisfaction, avant de se rendre juste après à la rue Roy pour la représentation de « Men tonton Makout ap tounen ».

 

 

« Le retour à la dictature en Haïti », voilà ce que les deux acteurs principaux de la pièce, Jacques Adler Jean Pierre et Édouard Baptiste dit Youyou, ont voulu faire vivre aux spectateurs. Dans la peau de deux morts dans un cimetière racontant leur vie au temps des « tontons makout ». Les acteurs ont su, à travers ce spectacle, faire un retour dans l’histoire, qui a sans doute servi d’aide-mémoire aux amnésiques. Cette pièce qui aurait dû être jouée sur scène bien avant le festival, a été retardée, à cause de la crise sanitaire.

 

« Il m’a fallu deux mois pour apprendre mon texte, et à mon partenaire de scène environ un mois », avoue Jacques Adler Jean Pierre.

 

 

Eliezer Guérismé, le directeur artistique du festival, n’a pas caché ses émotions à propos de la 5e édition qui, selon lui, est une grande réussite en dépit de l’insécurité qui bat son plein dans le pays.

 

L’initiateur du projet en a profité pour louer les bienfaits des médias sociaux qui ont permis au public de jouir amplement du festival en ligne.

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