Le Mouvement Littéraire, Culturel et Artistique des jeunes (MOLICAJ) a bouclé, samedi 21 novembre, la 7e édition du Marathon du Livre.
Après une série d’activités programmées sur une semaine (du 15 au 21 novembre 2020) dans différentes villes du pays, c’était le tour des jeunes de la cité soulouquoise de piocher leur part de ce rendez-vous annuel jusqu’ici promis à un bel avenir.
Ils étaient une dizaine d’écrivains venus de différentes villes du pays à avoir répondu à l’invitation. Parmi eux, Jean Euphele Milce, Jean Emmanuel Jacquet, Ancion Pierre-Paul, Kevin Pierre, Toli, Cherlie Rivage, Billy Doré, Ricarson Dorcé, etc.
Comme à toutes les occasions qui promeuvent les arts et la culture, l’ambiance était chaleureuse entre écrivains, lecteurs, représentants de maisons d’édition et d’agences de distribution.
Handgod Abraham, coordonnateur de MOLICAJ, avoue ne pas être satisfait du rendu de la foire, en raison de certaines faiblesses accusées dans l’organisation. Il reste toutefois convaincu que le Livre finira, au prix de grands efforts, par se tailler une place de choix dans le quotidien des Jeunes de Petit-Goâve.
« Nous avons encore de grands défis à relever, et nous sommes conscients des efforts que cela exige. Le plus important maintenant, c’est de renforcer l’accès aux livres », a-t-il fait savoir, tout en promettant de meilleures dispositions pour conforter l’organisation du marathon.
Kévin Pierre, auteur de « Mak pye Solèy » paru chez Couleur d’encre, est de cet aréopage de poètes ayant pris part à cet événement. « Par ces temps marqués par des turbulences politiques et après un confinement aussi pesant, penser à organiser une 7e édition du Marathon du Livre est un acte qui témoigne d’une grande adhésion à la cause de la culture », a-t-il déclaré tout en souhaitant que des efforts soient consentis pour combler les faiblesses du festival en matière d’organisation.
» On comprend que les efforts déployés par les membres de MOLICAJ ne sont pas des moindres puisque la situation alarmante dans laquelle s’enlise le pays ne favorisent pas les activités de ce genre », a laissé entendre Miline Azor, responsable de vente de Étoile Agence Littéraire (EAL).
Les instigateurs du Marathon du Livre sont appelés à redoubler de motivation et de professionnalisme s’ils veulent améliorer les prochaines éditions.