Par Victor Jean Junior
Ce samedi 1er juin marque le début officiel de la saison cyclonique qui prendra fin le 30 novembre 2019. Pour cette période, contrairement aux deux années précédentes, particulièrement 2017 qui a été marquée par une activité cyclonique supérieure aux moyennes statistiques, avec notamment le passage d’Irma et Maria dans les Caraïbes, les prévisions sont plutôt rassurantes.
« Il y aura une activité cyclonique légèrement plus faible que la moyenne», selon les prévisionnistes. Cependant, préviennent-ils, un seul ouragan qui touche Terre pourra aggraver la situation en provoquant des dégâts catastrophiques. Notez que, selon la Chaîne Météo, la NOAA américaine prévoit la formation de 9 à 15 tempêtes nommées, dont 4 à 8 ouragans et jusqu’à 2 à 4 ouragans majeurs.
Quelques jours avant l’ouverture de cette saison cyclonique qualifiée de « saison standard » par plusieurs organismes météorologiques mondiaux, des averses inquiétantes ont été enregistrées dans plusieurs communes d’Haïti, l’un des pays de la Caraïbe les plus vulnérables aux aléas météorologiques. Il y a eu au moins un mort. En effet, le 29 mai dernier, une personne a perdu la vie et cinq autres sont portées disparues à Cabaret, à la suite d’une inondation.
Comme d’habitude, la Direction de la protection civile (DPC), dans un communiqué, en a profité pour « rappeler fortement aux habitantes et habitants des zones à risques d’inondation, d’éboulement et de glissement de terrain [qu’elles/] qu’ils doivent rester [attentives/] attentifs et appliquer de manière rigoureuse les consignes de sécurité habituelles en cas de pluie afin de réduire au maximum les dégâts. »
Ce rappel incessant de cet organisme gouvernemental qui a procédé récemment à la formation des brigadiers volontaires afin de maximiser la capacité de préparation et de réponse face aux risques et désastres, est de plus en plus nécessaire, considérant que quelques millimètres de pluie suffisent parfois pour jeter le deuil aux seins des familles haïtiennes. Et ce, à cause généralement d’un manque de vigilance de la part des victimes et surtout de l’irresponsabilité flagrante ou de l’insouciance insupportable des autorités concernées, entre autres.