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« Génération Égalité : Tous unis contre le viol », l’engagement de Conversations Essenti’Elles
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« Génération Égalité : Tous unis contre le viol », l’engagement de Conversations Essenti’Elles

Par Biondy Effero Léon

Conversations Essenti Elles, de concert avec l’ambassade du Canada à Port-au-Prince, ont organisé une journée de conférence-débats, le samedi 7 décembre 2019, à l’hôtel Marriott, dans le cadre des 16 jours d’activisme faisant suite à la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre dernier.

Six (6) panélistes ont porté le débat sur un ensemble de points : le mépris des droits humains, l’inégalité  des pouvoirs, l’inégalité sociale, pour ne citer que ceux-là.

En présence de plusieurs organisations de femmes, de représentants de la communauté internationale, de diverses personnalités, notamment l’Ambassadeur canadien à port-au-Prince, M. Stuart Savage, les discussions ont porté sur le thème « Génération Égalité: Tous unis contre le viol ».

Emmanuela Douyon, la modératrice de la journée, a montré, selon une étude, que près de 7% des filles de 15 à 19 ans ont déjà subi une violence sexuelle, 17% de femmes ont affirmé avoir été traitées violemment, 32% des adolescentes de 15 à 19 ans et 36% des femmes de 25 à 29 ans sont toujours victimes de violence physique ou sexuelle.

La première intervenante, Dr Céphora Anglade, gynécologue, a rappelé que la situation d’une femme ou d’une fille victime d’agressions sexuelles doit être considérée comme une urgence médicale et psychologique. Elle a montré que, dans le cas des agressions récentes, c’est à dire d’une situation de violence qui a moins de huit (8) jours, doit être considéré comme une urgence médico-légale.

De son côté, Sandrine Kénol Weiner a centré son intervention sur les conséquences de la violence. Elle a déclaré que la violence peut avoir des conséquences physiques, sociales et économiques, ainsi que des conséquences sur l’éducation des enfants dans la famille, sur le physique de la victime, et sur ses capacités de travailler.

Pour Nathalie Coicou, la lutte contre l’impunité des crimes à l’égard des femmes et des filles ainsi que l’autonomisation et la matérialisation de leurs droits sont des impératifs pour accomplir l’ensemble des dix-sept (17) Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Le débat était à son paroxysme. La psychothérapeute, dans ses interventions, a également parlé d’inceste, qui est une forme de violence que subissent les filles au sein de leur famille sans pouvoir en parler.

La Présidente de la Fondation Toya, Nadine Louis, a pour sa part fait savoir que sa fondation va continuer à s’impliquer activement dans la bataille contre la discrimination et les violences faites aux filles et aux femmes. Elle s’inscrit dans la continuité de la lutte des femmes haïtiennes.

Le juriste, Me Dieunel Fleury Jean, a clôturé la série de conférences en demandant aux femmes et aux filles victimes des actes de violences de ne pas hésiter à porter plainte ou à s’adresser des organisations des humains.

La conférence-débat a pris fin sur une ambiance musicale animée par le groupe « Rara Fanm No Limit ».

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