Par Biondy Effero LEON
Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des droits des femmes, l’organisation de défense des droits des femmes « Kri Fanm Ayiti KRIFA » a clôturé, le mardi 8 mars 2022, dans les locaux de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), à Bourdon, la 2e édition du concours national de plaidoirie inter scolaire sur les droits des femmes.
Ce concours s’est déroulé autour du thème : « L’égalité des sexes pour un avenir durable ». Par cette activité, KRIFA veut inciter les jeunes du pays à apporter leurs contributions en ce qui concerne le développement d’une société égalitaire en Haïti.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence d’acteurs judiciaires haïtiens, de la directrice générale de l’OPC, Yolande Joseph, de la Cheffe de projet Voix et Leadership des Femmes (VLF-Haïti) Dacruse Joseph, certains écrivains, plusieurs élèves venant de différentes écoles de la capitale haïtienne, parents, amis.es et membres de la presse
Silface Christelle Fednaïne, NS4 de l’établissement scolaire » J’apprends » et Samy Michelove Jules, NS4 également du » Collège Méthodiste de Frères », sont toutes les deux sacrées respectivement première et deuxième lauréate de la deuxième édition du concours de plaidoirie inter scolaire sur les droits des femmes de KRIFA.
Elles souhaitent travailler pour l’autonomie et l’épanouissement des femmes en Haïti. Pour elles, ce n’est que le début d’un long parcours dans ce domaine.
La coordonnatrice de l’organisation féminine KRIFA, Guerlyne Résidor, renouvèle son engagement dans cette cause importante qu’est la lutte contre les violences basées sur le genre en Haïti et particulièrement pour une intégration des femmes dans les sphères décisionnelles.
Plus loin, elle promet de continuer à travailler pour encadrer les femmes, particulièrement les jeunes pour l’établissement d’une société égalitaire en Haïti.
Yolande Joseph, Directrice Générale de l’Office de la Protection du Citoyen, de son côté, plaide en faveur du respect des droits des femmes dans la société, tout en souhaitant que la lutte pour le respect des droits humains doit se poursuivre afin de forcer les autorités à prendre leurs responsabilités.
Selon la représentante d’Avocats Sans Frontières Canada, Taina Noster, c’est encourageant de voir des jeunes s’impliquer dans la lutte pour l’égalité des droits des femmes en Haïti et c’est un signe d’espoir pour l’avenir.
Les lauréats et lauréates ont reçu en plus de leurs plaques d’honneurs, des téléphones portables et des livres basés sur l’évolution de la lutte pour l’égalité homme, femme. Comme l’a déclaré l’ONU, en 2019, l’égalité homme, femme dans le monde est garant de paix et progrès.