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Haïti / Société : La SOFEHJ: contre la violence numérique à l’égard des femmes dans la presse haïtienne
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Haïti / Société : La SOFEHJ: contre la violence numérique à l’égard des femmes dans la presse haïtienne

 

Par Biondy Effero LÉON

Pour marquer la Journée internationale des droits des femmes (8 mars), la Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ) a organisé une conférence-débat autour du thème : « Violences numériques, enjeux et défis pour les femmes en Haïti », le dimanche 6 mars 2022 à l’hôtel Ritz Kinam Pétion-Ville.

Un panel composé de Mme Laura Louis, journaliste à Ayibopost; de Germina Pierre Louis, journaliste à Magick9; de Mme Pascale Solage, Co-Fondatrice à Nègès Mawon; de M. Sandy Clervil, ingénieur en informatique et Roberson Alphonse, dans le rôle de modérateur.

Martine Isaac, coordonnatrice générale de cette structure, qui a donné le coup d’envoi de cette causerie, a fait savoir que la SOFEHJ et ses partenaires ont mis plein feu cette année sur la condition des femmes notamment les travailleuses de presse à partir de discussions et propositions de solutions face à ce fléau.

À cette occasion, Sandy Clervil, ingénieur en informatique, de son côté, a expliqué que les violences numériques regroupent toutes formes de violences auxquelles peuvent être exposés les utilisateurs du Web, individus ou groupes de personnes, dans le cas de violences ponctuelles ou de violences répétées (cyberharcèlement ou cyberviolence.

Le conférencier a lancé un appel aux utilisateurs des réseaux sociaux, particulièrement les travailleuses de presse, qui, selon lui, doivent réfléchir avant d’envoyer un message ou de publier une photo de soi ou de ses amis, de ne jamais partager leurs mots de passe, de garder leurs vies privées. Il a aussi rappelé que l’internet est un espace public auquel tout le monde a accès,donc il revient à chacun.ne de gérer les paramètres de confidentialité.

La co-fondatrice de Nègès Mawon, Pascale Solage, qui intervenait par visioconférence, a attiré l’attention des femmes, des femmes ayant une vie publique, des professionnelles de la presse, des autorités concernées et du public en général sur l’urgence de combattre la violence numérique et de travailler à créer un environnement sain pour les femmes, principalement les femmes journalistes.

Laura Louis et Germina Pierre Louis en ont profité pour plaider en faveur de l’ inclusion des femmes dans les partis politiques en leur permettant de participer à des émissions radiophoniques et télévisées à caractère sociale, politique, etc. Elles réclament également des autorités compétentes la protection des droits des travailleuses de la presse dans l’exercice de leurs fonctions.

À noter que cette conférence-débat a été supportée par l’organisation « Public média alliance », « Panos Caribbean » et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

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